La Prophétie de La Flamme
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Après trois cent ans ... enfin, nous les avons trouvé. Les Élus de la Flamme. ceux qui nous ramèneront au firmament sont devant nous.
 
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 Chapitre 3 : le combat

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Shauna
Gardienne de la Flamme
Shauna


Messages : 105
Date d'inscription : 21/10/2017

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MessageSujet: Chapitre 3 : le combat   Chapitre 3 : le combat Icon_minitimeMer 1 Nov - 17:03

Chapitre 3 : le combat
Je ne sais pas du tout comment commencer ce journal. Mestre Edard m'a conseillé de le rédiger. D'après lui, cela est bon pour le moral. Je trouve ça personnellement ridicule  . Alors pour commencer, ça fait un mois que je suis arrivée à la guilde des Héros. Ici, je suis bien traitée, j'aide les serviteurs à faire des corvées simples comme me l'a demander maître Garth. je n'ai toujours aucun souvenir de la nuit où ma ville à été attaquée, et mon épaule me fait encore mal mais le mestre dit qu'avec le temps, la douleur va complètement disparaître et mes souvenirs vont, eux, revenir. Même si le drôle de vieux monsieur à l'air d'en douter, je sais que Père et que mon oncle sont encore en vie et qu'ils vont venir me chercher. Ils sont juste entrain de guérir, eux aussi...


 Après une annonce si innatendue, un brouhaha s'éleva parmis les élèves, Katara fut la première à demander :
      –Déjà ? Mais ... maître, sommes nous prêt ? Nous n'avons même pas passé le premier examen et-
 Elle fut coupé par Fable, tout content. Il semblait aux anges
      –Mais qu'est ce qu'on s'en moque ! On a bientôt fini ! Fini l'école, fini les examens ! On va enfin devenir des héros ! s'exclama-t-il, ravis
      –Silence je vous prie. Ne vas pas trop vite en besognes Fable. Vous n'avez pas encore terminé le cursus. fit-il sévère.
 Il tourna la tête vers l'autre enfant, prit le temps de réfléchir à ses mots avant de continuer
      –Saches jeune fille, que je déplore ce choix, et que je ne suis pas forcément d'accord avec ça mais j'ai confiance en vous. Vous avez de merveilleuses capacités et je suis sûr que vous vous en sortirez. Je suis déjà fier de vous, dit-il avec un sourire affectueux.Je vous ai appris la théorie et la base de la survie en ce bas monde, vos futurs maîtres vont faire en sorte que vous le mettiez en pratique. Bien. Je vais maintenant vous faire part des équipes
Il prit une des feuilles posée sur le bureau, attrappa une craie et dicta en même temps qu'il écrivait sur le tableau :
      –Premier groupe, avec pour maître le Héro Sammy : Katara des Terres Froides, Xanxus Vongola et Fable d'Oakvale.
 Il changea de ligne et poursuivit avant d'obtenir des réactions mécontentes
      –Deuxième groupe, avec pour maître le Héro Onyx : Rinny de Westcliff, Luth d'Oakfield et Ulysse Deuséol.
 Il fit un pas de côté, tourna sa feuille et reprit
      –Troisième groupe, avec le Héro Pey'j : Shauna Lyrayem, Hector Xi'fos, et enfin, Lyefje d'Aurora.
 Alors qu'une sale ambiance commencait à s'installer parmis les futurs apprentis, un garçon prit la parole, se sentant seul au monde.
      –Monsieur ? Mon nom n'apparait nul part... Je ne suis dans aucun groupe ? demanda-t-il penaud
      –Oh ! Pardon Isaak, s'excusa aussitôt Garth. Tu sera sous les ordres du Mestre Edard. Sois fier, jeune homme, il en a fait la requête personnelement, avoua-t-il.
 Les avis dans la salle étaient assez mitigés. Certains, comme Fable ou même Katara, trouvèrent vite le bon côtés des choses et savaient qu'un nouveau monde s'ouvraient à eux après tant d'années coincés à la Guilde et dans les environs du Lac de Bower. D'autres, comme Luth ou Lyefje étaient absolument mécontents. Non pas du fait qu'ils devenaient apprentis. Mais à cause de la composition des groupes. Ce fut d'ailleurs cette petite dernière qui, avant que Xanxus ou Shauna ne prennent la parole la parole se leva, mettant ses paumes sur le table et faisant racler me banc où Isaak et elle étaient assis.
      –Par Osiris ! Maître ! cria-t-elle. Je refuse d'être mise en équipe avec Hector et Shauna ! Cette fille a toujours été peste avec moi, elle me casse du sucre sur le dos dès qu'elle le peut, ne respecte ni ma personne, ni ma culture, ni mes prières, elle ne s'est jamais excusée !
 La noiraude fulminait. Comment pouvait-il les mettre ensemble ? Alors qu'il savait tout ce qu'il c'était passé. C'était injuste !
      –Et ce n'est parce que je viens de parents pauvres et qu'eux sont nobles que leur voix auront plus de poids dans la balance. Depuis que je suis arrivée, vous me répétez qu il faut que je prenne confiance en moi, je peux vous assurer que ce n'est pas avec quelqu'un comme elle pour partenaire que je vais réussir, assura la petite fille.
 Haletante d'avoir tant parler, son visage semblait s'empourprer. Il était clair qu'elle était en colère. Peut-être avait-elle honte aussi. Plus elle défendait sa cause plus son dialecte et son accent du désert revenait, ce qui n'aidait pas grand monde. Tous devaient se concentrer pour comprendre ce qu'elle disait. Constatant elle-même qu'elle était en train de paniquer, elle se redressa, ferma les yeux et souffla. Une fois son calme revenu elle continua :
       –Monsieur...Je ne soignerais pas Shauna. Et vous êtes bien placé pour savoir que la magie de guérison peut également aggraver les blessures. Je ne promet pas de me retenir d'utiliser un tel aspect contre elle. Je vous aurez prévenu.
 Cette sorte de révélation ne laissa pas ses camarades de marbre. Personne ne savait que l'on pouvait blesser avec une énergie faite pour guérrir. Alors tout le monde croyait que la fille étrange de la classe était innofensive, ils constatèrent que toutes ces fois où elle les avait soigné, lors des sessions d'entraînement, elle aurait put les coincer dans un lit pendant des semaines. L'idée les retourna et la colère suivit la peur et l'incompréhension.
      – ... S... Sale démon ! Avoue que tu pries les dieux de l'ombre ! accusa Luth.
Ce garçon venait d'Oakfield. Un endroit où l'on priait la lumière sous toutes ses formes.
      – Quoi ? Mais non pas du tout ! Qui prierait pour le Torture- tenta de dire Lyefje.
      – Menteuse ! continua Rinny, perdue. La pluie d'hier... elle était aussi noir que ta peau ! C'était ça, ta prière ? Parce que l'ouragan est arrivée juste après que tu ai miraculeusement soigné Fable ! nota la blonde.
      – Les enfants, stop. Ça suffit.. essaya Garth.
 L'auroréene baissa la tête, blessée, triste. Elle sorti du banc. Isaak s'était décalé pour la laisser passer. Sur le banc de gauche, un peu plus bas, Shauna jubilait. En ayant entendu ses quatre vérités, elle avait voulu remonter les bretelles de cette naine elle-même, mais les autres camarades de classe s'en était occupé pour elle. La classe venait de la lyncher, ou presque. Tant mieux ! Alors que la concernée descendait les marches à toutes vitesse pour rejoindre la porte de la salle, elle enlevait petit à petit l'uniforme de la Guilde, ne voulant parader qu'avec ses vêtements d'origine.   Shauna lui lança un regard plus noir et plus profond que le Néant lui-même alors qu'elle prenait la parole :
      – Vous êtes les démons. asségna-t-elle, amère. A force de perdre Foi et espoir, en plus d'avoir une peur hystérique et névrosé de l'invonnu, vous avez oublié ce qu'était la compassion des êtres humains. Vous ne méritez pas de l'être. fini-t-elle
 Elle tourna devant le bureau du professeur, celui-ci était visiblement fâché et s'apprétait à fortement sermoner ses élèves. Il ne les avait pas éduqués pour qu'ils se montrent si irrespectueux les uns envers les autres. Comment fairaient-ils s'ils rencontraient une nouvelle race ? Juger par le physique était puni par la Guilde.
 La fille du désert posa le haut de sa tenue de Guilde sur la table et révéla une sorte de marque de naissance blanche, en plein millieu de la nuque avant de partir en courant.
 Au même moment Fable, le meilleur ami de Shauna, et également son compagnon de classe lui mit un coup de coude dans les côtes.
      –Ravale ta joie, on la voit de beaucoup trop loin. Et ça devient juste méchant ! lui chuchotta-t-il le plus discrétement possible.
      –Tu rigoles ? Si elle pouvait sauter d'un pont, ça serait encore mieux ! C'est elle, la garce. Elle ne devrait même pas avoir le droit de se plaindre alors qu'elle est si chanceuse ! lui répondit la nordique, presque à voix haute.
 Ulysse remarqua alors que leur professeur était ailleurs, la bouche ouverte comme s'il avait voulu dire quelque chose mais avait vu quelque chose qui l'avait surpris au plus haut point.
      –Maître, vous allez bien ? questionna l'un d'entre eux.
 Le mage ne réagit pas tout de suite. Plus il sorti de sa transe. Complétement boulversé. Il avait du mal à trouver ses mots.
      –Je... euh... Oui, je vais bien... Excusez-moi les enfants je... Vous avez quartiers libres jusqu'à demain à l'aube. Soyez présents sur la place de la Fontaine, votre futur maître et moi-même vous attendront.
 Il sorti précipitemment. Les adolescents ne savait pas quoi dire, comment réagir. Ils venaient de briser l'une des régles les plus importante – à savoir le respect envers autrui – et pourtant le professeur fondamental, mage très pacifique qui défendait cette régle dents et ongles ne les avait même pas grondé, ni puni. Cela était très étrange sans parler de son absence, ni de la vitesse à laquelle il avait quitté la salle. Un tel comportement ne lui ressemblait pas du tout.


oOo

 Plus tard dans la soirée, Fable venait de chez le mestre, où il avait fait changer ses bandages. Alors qu'il marchait tranquillement sur la voie de restauration, il vit Lyefje, seule, vers l'entrée de la voie, dans un renfoncement. Elle était en train de frapper vigoureusement un mannequin de paille. On aurait pu penser qu'elle s'entrainait mais vu la vigueur qu'elle mettait dans chacun de ses coups, il était évident qu'elle se défoulait. Le mannequin n'avait aucune chance, même contre ses petits bras. Le garçon hésita un moment, pesa le pour et le contre et finalement s'approcha, les mains dans les poches. Arrivé à sa hauteur, il se frotta l'arrière de la tête, gêné.
      –Hm... Hey, salut, euh, ça va ? Oh ! Et... encore merci pour hier. s'esseya-t-il
 L'interlocutrice sursauta, n'ayant pas du tout remarqué sa présence, elle perdit l'équilibre et manqua de peu de finir à terre. À la place, le mannequin eut sa vengence grâce à son épée de bois contre laquelle la jeune venait se cogner. Elle grogna de douleur et tâta la bosse qui lui poussait sur le front. Elle regarda le nouveau venu, méfiante.
      –Qu'est-ce-que tu me veux ? Tu es là de la part de ta teigne d'amie ? M'humilier une fois n'a pas été suffisant en une journée ? Mais vas-y, je t'en pris !
 Elle prit un ton ironique. Elle posa son arme sur le sol et mis ses mains en avant. Elle n'avait aucune intention de se défendre, à quoi ça servirait ?
      –Cependant, si tu as une once de bon coeur en toi, je te demande juste de me frapper à la tête en premier. Histoire que je ne souffre pas trop, quoique, je suis que ta Shauna apprécierait me voir souffrir. rajouta l'élève.
 L'autre ne comprit pas.
      –Quoi ? Euh... Qu'est-ce que tu fais, attends ! Mais je ne vais pas t'attaquer, pourquoi je t'attaquerai ?
      –Tout le monde le ferait. Et tu es son ami après tout.
      –Mais je suis juste venu te dire merci ! s'écria-t-il
 La fille se trompait complétement sur son compte. Mais elle ne sut plus trop quoi faire. Elle rammena ses bras le long du corps et réfléchis un instant sans perdre Fable de yeux.
      –Pourquoi m'adresses-tu la parole maintenant ? Alors que ça fait, quoi, cinq ans que nous partageons la même classe. Ces cinq dernières années, je les ai passée à vous soigner. Tous autant que vous êtes. Et c'est maintenant que tu t'aperçoit qu'il y a quelqu'un derrière toutes ces guérisons ?
 Elle était presque aigrie. Furax. Déçue.
      –Je sais, je sais, désolé ! implora le futur Héro. Ça va, d'accord ? Je suis désolé.
      –Il est peut-être un peu trop tard pour ça. conclut Lyefje.
      –C'est que tu es étrange aussi. Et tu ne nous parles pas ça ne donne pas envie de venir te parler... avoua-t-il.
 Il se gratta à nouveau le derrière de la tête.
      –Merci, Fable. C'est le plus beau compliment qu'on m'ait jamais fait. Franchement... Tu penses sérieusement que j'aurais voulu avoir cette apparance repoussante ?! Sais-tu combien j'ai prié, espèré pour me réveiller un beau matin et être normale ?! Quand tu vois comment ta saleté de brune me traite ! Et comment les autres réagissent ! Ils m'ont traité de diable !
      –Ne mélange pas tout ! Je n'ai jamais dit que ton apparance était ta faute. Et pour Shauna, il est vrai qu'elle peut avoir mauvais caractère de temps en temps
      –De temps en temps ? Je rêve, coupa-t-elle
      – Mais, reprit-il, jamais elle ne ferait du mal à quelqu'un qui ne lui a rien fait. Et même si elle dépasse souvent les limites, elle n'a pas le fond méchant. Elle veut juste un peu d'attention. Je lui en parlerai, après tout, je te dois bien ça.
      –Ah non hein ! Ne lui parle pas de moi, ça va juste empirer les choses et puis, en plus, tu me dois rien et...
 Elle se stoppa. Elle était confuse, voulait-il l'aider pour de vrai ? Où juste feindre la gentillesse pour la mettre encore plus bas qu'elle n'était ? Lyefje n'arrivait plus à penser
      –Et puis pourquoi tu me parles ...?
 Elle commença à faire les cent pas, tournant en rond. Ils n'étaient pas amis, ni partenaires, comme avec Isaak. Ni rien du tout. Ils n'étaient même pas assis dans la même rangée de tables ! Et en même temps... depuis combien de temps n'avait-elle pas eu de conversation réelle avec quelqu'un d'autre que le corps enseignant ? Elle marmonna que ce n'était pas pour cela qu'elle avait prié. Fable, estomacé, lui répondit qu'il n'avait pas besoin qu'un dieu vienne le voir pour lui dire ce qu'il pouvait faire seul. Il affirma ensuite qu'il allait parler à Shauna, vu qu'elle était dans la même équipe. Elle refusa directement, ayant encore en tête ce qu'il c'était passé plus tôt.
 Pour changer de sujet et ainsi éviter de l'agacer à nouveau, le jeune homme tenta de l'appâter avec de la nourriture. Aujourd'hui, il y avait de la viande pour le dîner ! Et malgré son refut totalement puéril, son ventre gargouilla et elle perdit un peu sa contenance. Quand l'autre élève essaya de la convaincre d'y aller. Elle refusa en faisant semblant de tousser pour cacher le bruit de son estomac. Elle ramassa son bâton pour reprendre confiance en elle. Plus elle fixa tour à tour l'arme, puis Fable, et encore l'arme. Un énorme sourire apparu sur ses lèvres. Elle lui lança le bout de bois. Chercha un peu plus loin et revint devant le garcon, avec une sorte de vielle canne, en bois, elle aussi.
      –Si tu me bat à mon arme de prédicilection, et seulement si, alors je te suivrais. annonça-t-elle solannelle. Mais avant ça ! Je vais me rafraichir la gorge, je n'ai pas l'habitude de parler autant.
 Elle rammassa une gourde d'eau qui n'avait pas été contaminée par la pluie noire et la vida de moitié. Elle la tendit à son adversaire improvisé qui étencha sa soif à son tour.
 Elle se mit donc en position mais ne resta pas très sérieuse quand elle le vit. Il n'avait pas l'air dedans.
      –Bah quoi ? s'enquit-elle
 La noire venait de le prendre par surprise. Il n'était pas bon en mêlée. Même si peu de choses étaient réelement son fort. Il n'avait pas envie de se ridiculiser, et encore moins devant une fille !
      –On ne peut pas, les duels sans Héro ou professeur pour surveiller sont interdits ! Et puis... j'ai faim, ... et il commence à être tard, ... et euh ... il faut être en forme pour demain et ... et en plus on a du poulet ce soir ! Faut pas manquer cette occasion..
 Il esseyait de se trouver toutes les excuses possibles et imaginables mais aucune ne sembla marcher. Au contraire.
      –Roh, ça va hein ! Tu as peur de te faire gronder par un de nos maître ? insinua la plus petite.
 Il s'empourpra et marmonna, ce qui la fit rire en retour.
      –Dans ce cas là, que dis-tu d'avoir ma portion de viande ? Si tu gagnes je te la donne volontiers, et si je gagne, on verra, mais je ne te prendrais pas ta viande, promit.
 La proposition était plus qu'alléchante, et malgré sa rétissance, il accepta. Cela faisait plusieurs mois qu'il n'avait pas mangé autre chose que des légumes en bouillie. Il souffla pour se concentrer. Bon d'accord, elle était plutôt douée au bâton, mais Isaak devait sûrement ne pas trop la brusquer. Et puis il était plus fort que ce type. Il se mit en place.
      –Prêt ? demanda "l'ennemi"
      –Prêt ! répondit-il
 Il s'elança et leur combat débuta dans un choc entre les deux bâtons.


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